Carlos Amevor

Ghana : les homosexuels ont-ils le droit de se soigner ? Un député interroge le gouvernement

 

Des homosexuels main dans la main (ph)
Des homosexuels main dans la main (ph)

La polémique qui agite certains pays africains sur la loi anti-homosexuelle et ses dérivés a retenu l’attention d’un député au Ghana qui interpelle le gouvernement du pays a adopter une politique claire en ce sens.

Alex Afenyo, le député de la circonscription d’Effutu, a demandé en fin février 2014 sur les ondes de la radio Xyz à Accra aux autorités à se positionner par rapport à l’homosexualité. Il souhaite qu’elles énoncent une politique claire sur les soins sanitaires à prodiguer ou non aux homosexuels en cas de maladie.

En parlant du bien-fondé de sa démarche, Afenyo a expliqué que les lois ghanéennes interdisent une relation charnelle entre les personnes de même sexe et a demandé à savoir si les homosexuels tombent ou non sous le coup de cette loi.

Des raisons de son appel, le député d’Effutu a estimé que si le Ghana ne se prononce pas sur sa position par rapport à l’homosexualité, « les jeunes risquent d’adopter certaines de ces mêmes tendances sexuelles ».

Il a fait remarquer que le flou qui existe par rapport aux soins sanitaires à apporter aux homosexuels dans les hôpitaux devient un fardeau pour des jeunes qui contractent des maladies anales. Le député ghanéen affirme que les jeunes qui contractent ces maladies n’osent pas aller dans des hôpitaux pour révéler les maux dont ils souffrent.

Pour pallier à ce manquement, le député a exhorté le ministère de la Santé à mettre en place des centres de soins qui s’occuperaient uniquement des homosexuels.

 


Ghana : crise ukrainienne, Rawlings interpelle l’Union africaine

Jerry Rawlings ( ph credit The Life and Times of Jerry Rawlings )
Jerry Rawlings ( ph credit The Life and Times of Jerry Rawlings )

L’ex Président ghanéen, Jerry John Rawlings, demande à l’Union Africaine (UA) de se prononcer sur la crise sociopolitique actuelle qui secoue l’Ukraine, un pays de l’Europe.

Dans une déclaration issue à Accra le 6 mars dernier à l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance du Ghana, Rawlings a appelé l’UA à s’affirmer sur les questions mondiales.

En se prononçant sur la manière avec laquelle la crise qui secoue en ce moment l’Ukraine se poursuit, il écrira que « l’hypocrisie et l’incohérence démontrées par certains des superpuissances dans l’affaire ukrainienne est une grave insulte à l’intelligence du monde».

Par rapport à l’Afrique, Rawlings toujours fidèle à son franc parler avouera que
« … le mutisme de l’Afrique et du Mouvement des pays non alignés est une accusation grave contre des aspirations des pays en développement qui attendent de voir vraiment un monde libre et juste ».

Au vu de l’antécédent qui a déclenché cette crise, JJ comme l’appelle ses concitoyens ghanéens a trouvé que « la manière arbitraire dont l’autorité unipolaire a été exercée par certaines des superpuissances ne peut continuer à être autorisée car il est préjudiciable à la stabilité mondiale ».

De la mobilisation du Mouvement des pays non-alignés pour la résolution de la crise ukrainienne, l’ex Président ghanéen dit qu’elle déterminera l’avenir de cette structure.


Ghana : Un bébé ordonné à ‘‘renaitre’’ dans 14 jours dans un hôpital

 

Campagne (ph) pour le bébé disparu
Campagne (ph) pour le bébé disparu

La curieuse affaire du nouveau-né qui a disparu le 5 février dernier au Centre Hospitalier Universitaire de Komfo Anokye (KATH) dans la région Ashanti au Ghana, connait un nouveau rebondissement.

Le ministre ghanéen de la Santé, Madame Sherry Ayittey, a donné un délai de 14 jours aux responsables du KATH pour produire le corps du nouveau-né qui serait mort-né mais aussi le corps de quatre autres bébés qui ont disparu le même jour dans les mêmes conditions. Le ministère a promis que la lumière sera faite sur cette affaire et due les coupables seront punis.

Pour la disparition du nouveau-né au travers de qui tout le polémique a vu le jour à Kumasi, l’hôpital a insisté que le bébé était mort-né mais Suwaiba Abdul Mumuni, la mère du bébé, affirme le contraire. La mère réclame toujours le corps de son bébé plusieurs semaines après l’accouchement. Se basant sur son instinct maternel, elle dit croire que son bébé est en vie.

En attendant une suite à sa requête, le ministère de la Santé a demandé au médecin et à l’infirmière, les agents qui étaient de service le jour où le bébé mort-né a disparu, à aller en congé.

La Police régionale à Kumasi a interpellé sept personnes pour complot et vol en relation avec le bébé disparu, mais les accusés ont remis en libéré le jeudi 28 février après paiement d’une caution.

A l’origine de cette polémique, Suwaiba Abdul Mumuni a déclaré avoir donné naissance le 5 février 2014 à son bébé mais on lui fait savoir que l’enfant est mort-né. Elle ajoutera que quand ses parents sont venus pour prendre le corps du présumé défunt bébé pour aller l’enterrer, ils n’ont ou repérer ses traces.

En dernières nouvelles, L’Association Médicale du Ghana (GMA) a critiqué le ministère de la Santé pour avoir mis en congé le médecin et l’infirmière qui étaient de garde le jour de la disparition du bébé. La GMA condamne l’intrusion du ministère de la Santé dans les prérogatives réservées à l’Association.


Ghana : Retour sur le renversement du Président Kwame Nkrumah

 

Kwame Nkrumah (ph credit Samia) en apprenant son renversement en Chine
Kwame Nkrumah (ph credit Samia) en apprenant son renversement en Chine

La journée du lundi 24 février 2014 au Ghana a marqué la 48e année du renversement du premier Président du pays, Kwame Nkrumah, par un coup d’Etat militaire alors que celui était en voyage en Chine.

Une junte militaire, le Conseil de Libération Nationale (CLN), à la tête de laquelle se trouvait le Lieutenant Général Joseph A. Ankrah avait pris le contrôle du pays. Nkrumah s’était alors réfugié en Guinée chez le Président Sékou Touré qui lui proposa de devenir le vice-président de son du pays.

En souvenir de cet évènement, Samia Nkrumah, la présidente du parti la Convention People Party (CPP) et par ailleurs la fille du Président renversé a fait savoir que le renversement de son père a mis un terme brutal aux mesures économiques mises en place pour assurer un réel développement du pays.

Samia Nkrumah, l’ex député de la circonscription de Jomoro, a fait cette déclaration sur la radio Citi News à Accra au regard des difficultés économiques actuelles dont fait face le Ghana.

En vue d’aider à trouver une solution à cette crise financière, elle a suggéré au gouvernement du Président John Mahama de ramener quelques-unes des mesures mises en place par le premier Président du pays.

Des raisons ayant conduit au renversement de Nkrumah en 1966, le CNL avait évoqué certains manquements de la part du pouvoir entre autres la crise économique accentuée, la dette extérieure insupportable et l’épuisement des réserves nationales.

En plus de ces griefs la junte a soulevé des problèmes de chômage, la dévaluation de la monnaie mais surtout la dérive totalitaire du CPP, le parti au pouvoir déchu.


Ghana : bataille contre les OGM dans les rues d’Accra

Vue partielle des manifestants (ph)
Vue partielle des manifestants (ph)

Les rues d’Accra, la capitale ghanéenne, et surtout le centre des Arts ont connu le 28 janvier 2014 une démonstration de la Coalition des droits des agriculteurs pour prévenir les autorités contre l’introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le pays.

La Coalition à laquelle s’est jointe Samia Nkrumah, la présidente du parti d’opposition CPP (Parti du peuple de la convention), a demandé au Parlement ghanéen de ne pas faire passer la loi permettant l’accès des OGM au Ghana.

Les anti-OGM ont défilé le 28  janvier dans les rues de la capitale encadrés par la police. Les manifestants étaient vêtus de rouge pour certains ou de rubans rouges attachés au bras pour d’autres. Sur les pancartes qu’ils portaient on pouvait lire entre autres « Interdiction des OGM », « OGM va loin », les « OGM sont un poison » …les « OGM rendront les agriculteurs ghanéens pauvres ».

Au Centre des Arts, l’appel lancé par Duke Tagoe, le vice-président de Food Sovereignty Ghana (FSG) une organisation de la société civile au Ghana a été clair : « Nous ne voulons pas des OGM au Ghana, notre survie en dépend ! ».

En prenant la parole à la suite du vice-président du FSG, Samia Nkrumah qui a aussi participé à la marche a déclaré que l’adoption de la loi sur les OGM par le Parlement va mettre les agriculteurs au chômage, mais aussi accroître le taux de chômage dans le pays. Elle a en outre encouragé ses compatriotes quelles que soit leur appartenance politique à se joindre aux campagnes à venir pour s’opposer contre la loi.

Les manifestants se sont ensuite dirigés vers James Town, une banlieue d’Accra, pour rencontrer les chefs de la communauté Sakumo We qui ont soutenu l’initiative de la Coalition qui s’oppose aux OGM. Les chefs de Sakumo We ont  invité les députés  à entendre le message de leurs mandants et à ne pas passer outre.

Ajoutons qu’en marge de cette manifestation, les députés ghanéens qui se sont réunis pour étudier le projet de la loi controversé se sont montrés attentifs.

Edward Doe Adjaho, le président du Parlement ghanéen a suspendu les discussions portant sur ce sujet afin de permettre une évaluation complète du texte.


Ghana : La dollarisation fait ‘‘saigner’’ le Ghana Cedis

Des billets et pièces du Ghana Cedis
Des billets et pièces du Ghana Cedis

Faire des transactions en dollars, la monnaie américaine, le phénomène ne surprend plus au Ghana. En effet certaines institutions facturent les frais en dollars et non pas dans la monnaie nationale ghanéenne, le Ghana Cedis. Ce phénomène s’appelle la dollarisation qui est une tendance économique spontanée, causée par l’utilisation croissante d’une monnaie dans une économie.

En vue d’aider à stabiliser le cours du Ghana Cedis qui chute par rapport à certaines monnaies dont le Franc Cfa, la Banque du Ghana (BoG) a interdit récemment la cotation des prix, des biens et des services en dollars.

Comme constaté, la capitale ghanéenne, il arrive que pour des services effectués pour des tierces personnes, des particuliers sont payés en dollars et non pas en cedis. Pire, pour certains payements dans le pays, sans que certaines personnes n’aient aucune notion du cours de la monnaie américaine, des propriétaires de chantiers choisissent de payer le cout du service en dollars. A la différence près, dans certaines écoles supérieures, la scolarité des étudiants étrangers est facturée en dollars.

Plusieurs mois après que la BoG ait interdit la cotation des prix des biens et services en dollars, la situation est devenue usuelle car des entreprises continuent d’utiliser le dollar comme le moyen principal de leurs transactions.

En s’élevant contre cette situation qui se pérennise et qui fait déprécier la valeur du Ghana Cedis sur le marché, Jean Gatsi, un économiste, a exhorté le gouvernement à montrer la voie dans la lutte contre la cotation des prix et services en dollars dans le pays.

Cet économiste a suggéré que pression soit faite par les officiels pour l’arrêt du système de la cotation des prix, des biens et des services en dollars comme cela se fait en Zambie. Pour ce dernier, cette trouvaille aidera à stabiliser la chute libre du Ghana cedis. En réaction, cet appel n’a pas reçu un avis favorable auprès de la Banque du Ghana.

En s’attaquant donc à ce mal, Jean Gatsi a révélé que la tendance persiste parce que le gouvernement continue de faire des affaires avec les entreprises locales en dollars. Et pour contrer cette situation, il proposera qu’un terme soit mis à cette pratique au haut sommet de l’Etat c’est-à-dire dans le gouvernement et qu’ensuite instruction soit donnée à tous pour qu’aucun contrat local ne soit plus signé dans une devise étrangère.

Soulignons que la dollarisation a des conséquences internes sur l’économie du pays qui la pratique car une fois parvenue à ce stade, il devient difficile à l’État d’ajuster les fluctuations par rapport aux taux de change de sa devise.


Media : Décès de Komla Dumor de la BBC !

Komla Dumor
Komla Dumor

La presse ghanéenne et le service mondial de BBC sont en deuil. Komla Afeke Dumor, le présentateur de la BBC World TV est décédé le samedi 18 janvier dans son domicile à Londres.

Selon les premières informations, la mort de Komla Dumor est intervenue dès suite d’un arrêt cardiaque. Le disparu était âgé de 41 ans et est connu des auditeurs de la BBC dans l’émission « Focus on Africa ».

Umaru Fofona, un collègue de Komla Dumor qui a confirmé aux premières heures la nouvelle, s’est demandé avec peine « Qu’est donc cette vie pour que nous nous détestons et envions les autres, faire du mal à nos semblables et vouloir que les autres viennent s’agenouiller devant nous … ».

Komla Dumor a couvert de grands évènements et interviewé de hautes personnalités dans le monde. Sa derniere couverture médiatique pour la BBC remonte aux funérailles de Nelson Mandela, l’ex Président sud-africain en décembre 2013.

Après avoir fait ses preuves à la radio Joy Fm à Accra et remporté le prix du meilleur journaliste de l’année 2003, Komla Dumor a rejoint la BBC en 2007.

De son parcours scolaire, rappelons que Komla Dumor a étudié la médecine mais il a changé d’option pour se spécialiser en Sociologie et Psychologue à l’Université du Ghana. Il a décroché par la suite une maîtrise en administration publique à Havard Univeristy. Komla Dumor est né le 3 octobre 1972 à Accra, au Ghana.

Père de famille, il laisse derrière lui trois enfants. Celui qui s’est imposé comme un journaliste de référence sur le continent et sur le plan mondial n’a jamais suivi aucune formation en journalisme. Sa voix unique en son genre, sa passion et l’attention qu’il accorde aux moindres détails de l’actualité l’ont hissé au sommet de la profession qu’il a embrassé.

Après l’annonce de cette nouvelle, le Président ghanéen John Mahama s’est dit consterné par la perte d’un « ami, un frère et un patriote qui se souciait très profondément du Ghana et de l’Afrique … ».

Au nom du gouvernement ghanéen, le Président John Mahama a présenté ses condoléances à la famille éplorée.

Un livre de condoléance est ouvert à Accra pour que des proches et le public rendent hommages au disparu.

Le parti NDC au pouvoir et le NPP, opposition, ont déjà salué la mémoire du disparu sans oublier, Kofi Annan, l’ex Secrétaire général de l’ONU qui estime que l’Afrique a perdu un de ses plus brillants jeunes talents.


Ghana : pas de Nouvel An pour les motocyclistes à Accra

Une partie de course a motos (ph Happy) à Accra
Une partie de course a motos (ph Happy) à Accra

De jeunes conducteurs de motos ont été privés de leur traditionnel défilé dans les rues de la capitale ghanéenne à l’occasion du Nouvel An. Habituellement, les motocyclistes s’en donnent à cœur joie et font courses et démonstration dans les rues pour fêter à leur manière le passage dans la nouvelle année.

 

L’interdiction a pris effet à l’occasion de cette nouvelle année. La direction générale de la police a engagé les conducteurs d’engins à deux roues à renoncer à de telles pratiques qui troublent l’ordre public. Courses et démonstrations acrobatiques dans les rues de la ville sont désormais considérées comme des infractions.

 Autre argument avancé pour justifier cette décision. Selon la Police, les conducteurs font beaucoup de bruit avec leurs engins ce qui permet aux voleurs d’accomplir leur besogne avec facilité.

Et pour donner force à la loi, la police de la région métropolitaine d’Accra annonce qu’elle ne se laissera pas influencer par une quelconque plaidoirie. Par conséquent, les motocyclistes qui violeraient l’interdiction seront arrêtés et traduits devant les tribunaux.

Découragés par cet avertissement, certains jeunes motocyclistes à Nima, un quartier populaire d’Accra où les motos sont très en usage, ont déclaré que l’autorité essaie d’étouffer en eux la traditionnelle fête du Nouvel An.


Cette mesure va-t-elle réussir à s’imposer lors du ramadan ? En tout cas, les policiers auront certainement du fil à retordre pour arrêter les grosses motos, mais surtout les voitures qui font des défilés à tombeau ouvert.


Ghana : Encore un ‘‘John’’ qui veut devenir Président

John Dumelo
John Dumelo

John Dumelo, un acteur, entrepreneur et philanthrope ghanéen a (au concours d’une interview) mis à jour son intention de briguer la magistrature suprême de son pays dans un proche avenir.

 Depuis l’avènement de l’ex Président Jerry John Rawlings au pouvoir, ses trois successeurs sont tous des porteurs du prénom John. Coïncidence ou effet du hasard, c’est comme si pendant les présidentielles au Ghana, la chance ne souriait qu’à ces prénommés face à leurs adversaires.

 En levant le voile sur la carrière politique qu’il compte embrasser, l’acteur John Dumelo a déclaré que sa présence dans les affaires n’est plus qu’une partie visible de sa personne.

En se voulant plus explicite, l’acteur a ajouté que son rêve ultime est de devenir le Président du Ghana dans 20 ans.

 Poursuivant sur cette lancée, John Dumelo a aussi révélé qu’il ambitionne d’avoir son propre avion et aussi et une compagnie aérienne.

Pour la cause des personnes démunies, l’acteur ghanéen a convié  les célébrités du pays à investir dans la charité de sorte à changer d’autres personnes.

L’artiste qui s’est fait un nom au Ghana dans une marque vestimentaire et de l’audiovisuelle. Il a récemment dévoilé la construction d’un hôtel surnommé Maselo Court Apartments. L’appellation Maselo dérive du nom complet de l’artiste à savoir John Mathew Kofi Setor Dumelo.


Décès de Mandela : Réactions du citoyen ghanéen Jerry Rawlings

Mandela accueilli au Ghana par Rawlings (ph crédit Rawlings)
Mandela accueilli au Ghana par Rawlings (ph crédit Rawlings)

Le décès à 95 ans de Nelson Mandela, l’ex Président sud-africain, dans la nuit du 5 décembre 2013 à 20 heures à Johannesburg ne laisse pas indiffèrent des ghanéens dont Jerry Rawlings, l’ancien Président du pays.

   
En s’inclinant devant la mémoire de Mandela, l’ex Président ghanéen a déclaré que le monde a perdu non seulement un homme d’État mais aussi une grande figure de la sincérité dans les relations mondiales.

 

En cette heure douloureuse témoin de la disparition de lui que Rawlings a appelé « notre cher père, frère et ami », il a profité de cette occasion pour présenter ses sincères condoléances à la famille du disparu, au gouvernement et au peuple sud-africain.

Du rappel de ses multiples rencontres avec Mandela, Rawlings écrira que l’illustre disparu est un « homme d’une grande élégance spirituelle ». Il a estimé Mandela a été une énigme mais aussi une icône d’une véritable réconciliation.

 

En parlant des années de détention de Mandela, Rawlings a fait savoir que «  
J’ai eu un profond respect pour l’homme Mandela, l’institution, car il a vécu des décennies de persécution infructueuse et a semé une graine unificateur pour l’Afrique du Sud ».

 

En somme pour l’icône ghanéen, Mandela est la boussole morale qui a orienté des millions à travers le monde à faire face à la défiance des dirigeants qui encourageaient le régime d’apartheid.

 

Outre Jerry Rawlings, l’ex Président John Kufuor et l’actuel Président du Ghana John Mahama ont réagi suite au décès de Mandela et s’inclinent respectueusement devant sa mémoire.

 

Rappelons qu’après sa libération en 1990, Nelson Mandela avait fait une tournée mondiale pour remercier les pays dont le Ghana qui ont soutenu les sanctions contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. 

A son arrivée en 1991 au Ghana, il sera accueilli à Accra par le lieutenant d’aviation Jerry John Rawlings, a l’époque le Chef de la junte militaire PNDC au pouvoir au Ghana.