Ghana : Un bébé ordonné à ‘‘renaitre’’ dans 14 jours dans un hôpital

1 mars 2014

Ghana : Un bébé ordonné à ‘‘renaitre’’ dans 14 jours dans un hôpital

 

Campagne (ph) pour le bébé disparu
Campagne (ph) pour le bébé disparu

La curieuse affaire du nouveau-né qui a disparu le 5 février dernier au Centre Hospitalier Universitaire de Komfo Anokye (KATH) dans la région Ashanti au Ghana, connait un nouveau rebondissement.

Le ministre ghanéen de la Santé, Madame Sherry Ayittey, a donné un délai de 14 jours aux responsables du KATH pour produire le corps du nouveau-né qui serait mort-né mais aussi le corps de quatre autres bébés qui ont disparu le même jour dans les mêmes conditions. Le ministère a promis que la lumière sera faite sur cette affaire et due les coupables seront punis.

Pour la disparition du nouveau-né au travers de qui tout le polémique a vu le jour à Kumasi, l’hôpital a insisté que le bébé était mort-né mais Suwaiba Abdul Mumuni, la mère du bébé, affirme le contraire. La mère réclame toujours le corps de son bébé plusieurs semaines après l’accouchement. Se basant sur son instinct maternel, elle dit croire que son bébé est en vie.

En attendant une suite à sa requête, le ministère de la Santé a demandé au médecin et à l’infirmière, les agents qui étaient de service le jour où le bébé mort-né a disparu, à aller en congé.

La Police régionale à Kumasi a interpellé sept personnes pour complot et vol en relation avec le bébé disparu, mais les accusés ont remis en libéré le jeudi 28 février après paiement d’une caution.

A l’origine de cette polémique, Suwaiba Abdul Mumuni a déclaré avoir donné naissance le 5 février 2014 à son bébé mais on lui fait savoir que l’enfant est mort-né. Elle ajoutera que quand ses parents sont venus pour prendre le corps du présumé défunt bébé pour aller l’enterrer, ils n’ont ou repérer ses traces.

En dernières nouvelles, L’Association Médicale du Ghana (GMA) a critiqué le ministère de la Santé pour avoir mis en congé le médecin et l’infirmière qui étaient de garde le jour de la disparition du bébé. La GMA condamne l’intrusion du ministère de la Santé dans les prérogatives réservées à l’Association.

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